Ce dixième opus s'ouvre avec une grandeur jamais entendue chez l'artiste américain, comme s'il avait définitivement abandonné sa cabane dans laquelle il a toujours composé, pour revêtir de nouveaux atouts orchestraux. D'une grandiose pondérée, mesurée, il gonfle son mellotron, ses claquements de mains jouent de la stéréo et ses tambours créent un ciel immense dans lequel les chansons volent et planent.