Il s'écarte un peu, de nouveau, de sa meute (Tue-Loup) pour nous offrir ce troisième album sous son nom, après la Gueule du cougouar (2009) et le Cabinet vaudou des curiosités d'Adèle (2014). Au fil des disques et des concerts, que ce soit avec Tue-Loup, en solo, ou sur d'autres projets, cette voix creuse des éblouissements, des crépuscules, des aubes dont on se délecte incessamment. Pétrie de lumière tirant tour à tour vers le bleu, le doré, l'ocre, elle révèle les êtres et les choses dans leur beauté énigmatique, chavirante. Avec Mayerling, elle laisse entendre des songes qui devant la nuit trouvent leur chemin. Mayerling résonne comme un disque talisman qui nous aide à rester vivant plus que jamais.