Vinyle

Livraison sous 12 jours

The Funk Revolution

Don't Go Away : Feat Lucky Brown
31,00 €

Caractéristiques de l'album

Artiste

The Funk Revolution

Parution

06/10/2023

Label

Tramp Records

Disque

Don't Go Away : Feat Lucky Brown

1 LP

À propos du disque Don't Go Away : Feat Lucky Brown

Lhistoire de linvention du terme « deepfunk » nest probablement connue que des fans et des praticiens de ce genre de niche. En bref, tout a commencé dans les années 1990, lorsque des DJ comme Keb Darge, Mark Snowboy Cotgrove et dautres ont commencé à diffuser des singles Funk 45 tours obscurs et sauvages de groupes américains locaux, générant apparemment une autre sous-catégorie du puissant arbre Northern Soul. Le phénomène des clubs de danse sest inévitablement propagé aux groupes contemporains de la scène funk qui ont immédiatement tenté denregistrer leur musique à la manière de leurs idoles. Les mouvements « groove rare » et « acid jazz » avaient suivi leur cours et il y avait un effort concerté pour réintégrer des styles et des techniques idiomatiques primitifs dans la musique, notamment par le collectif funk des années 90 The Poets of Rhythm. Au fil des années, le nombre de groupes a augmenté régulièrement (bien quen nombre infime, par rapport au marché grand public). Presque tous les pays avaient un représentant, la majorité dentre eux venant du Royaume-Uni. Le son deepfunk était encore une niche, mais très peu de groupes ont réussi à figurer dans les charts grand public, notamment Sharon Jones & the Dap Kings.Au plus fort du mouvement rétro-soul, une évolution discutable a eu lieu. Au fur et à mesure que de plus en plus de groupes arrivaient sur la scène, la production devenait de plus en plus raffinée et pop. Une partie de cette propreté irréprochable a commencé à sinfiltrer dans les enregistrements, encouragée en partie par les sons caractéristiques de la technologie denregistrement numérique disponible à cette époque. Certains groupes ont même tenté de promouvoir leur musique sous le nom de « deepfunk », alors quils jouaient en fait de la musique pop funky et astucieuse. De cette façon, certaines personnes qui pensaient écouter du funk brut et énergique se sont en fait senties dans une embuscade lorsquelles ont été frappées par du vrai deepfunk. En fait, un certain pourcentage de la musique funk produite au cours des 20 dernières années ne mérite pas du tout dêtre qualifiée de « deepfunk ». Heureusement, il y avait (et il y a) quelques exceptions agréables qui ne se contentaient pas dimiter mais qui rendaient en fait une musique funk incroyable, tout comme certains des meilleurs combos funk des années 1960 et 70.Lun de ces esprits créatifs est sans aucun doute Joel Ricci alias Lucky Brown. Originaire de Seattle, il a enrichi la communauté deepfunk depuis le milieu des années 2000 grâce à ses capacités exceptionnelles. Il est non seulement un musicien extraordinaire jouant de plusieurs instruments, mais aussi un brillant compositeur, arrangeur et producteur.