Diplômé des Beaux-Arts, il s’est vite rendu compte que la pop culture pouvait offrir un champ d’investigation plus large que celui d’un marché de l’art exsangue. Spécialiste pop culturel, JED est également artiste, auteur, journaliste (Citizen K, Transfuge, Schnock, Rock & Folk) et dirigeant du label Martyrs of Pop qui s’est illustré avec April March, Jacques Duvall et Jay Alansky. Parfois le temps file plus vite qu’on ne le voudrait et il aura fallu presque deux décennies pour remettre le couvert. Le concept de Rouen dreams comme l’illustre la pochette de Bart Johnson est un voyage intérieur. Une sorte de plongée initiatique qui nous parle de Hollywood vu des yeux d’un français. Un prétexte pour livrer un constat doux amer sur une époque qui vit en plein narcissisme de l’image. Musicalement l’album s’inspire à la fois d’une certaine tradition française de pop "bizarre" de François Wertheimer à Dashiel Hedayat tout en puisant des racines dans une pop qui réunit à la fois le très populaire de Gilbert O’ Sullivan aux bricolages baroques d’un Stevie R Moore. Avec la participation de Helena Noguerra, April March, Fifi Chachnil, Bertrand Burgalat, Sean O’Hagan (High Llamas), Werner 'Zappi' Diermaier, Don Fleming, Kevin Coral (The Witch Hazel Sound), Olivier Collet et Misawa Masanori.