Et si une chanson n'était pas un aboutissement mais une brûlure, une empreinte ou une marque laissée dans le sillage d'un processus créatif ? Sur cet album, Pan Daijing compose à une échelle différente de celle que nous connaissons. Depuis la sortie de Lack en 2017, il a élargi sa vision de l’opéra à une série d'expositions-performances commandées dans de grandes institutions. Développées pour des ensembles complets de chanteurs d'opéra et de danseurs, et visant une expérience globale et intense dans la durée, pour l'interprète et le public, le développement de ces oeuvres était pour lui aussi désarmant émotionnellement que passionnant. Afin de continuer à repousser ses propres limites, Daijing a dû développer un sanctuaire au sein de sa propre pratique. Avec ses neuf titres écrits et enregistrés au cours des trois dernières années, Jade est le son de la libération solitaire et du refuge, de l'auto-subsistance créative.